Diacres de plus de 30 pays se sont réunis en République tchèque
Beaucoup de diacres ont discuté la diaconie interculturelle
Des diacres du monde entier voient de bonnes opportunités pour la foi chrétienne dans les pays d’Europe de l’Est. Dans leur conférence d‘études à Velehrad (République tchèque) auprès de Brno, ils ont noté que l’Eglise peut enseigner les valeurs chrétiennes de l’amour inconditionnel et de la miséricorde crédible avec une attitude ouverte envers les traditions culturelles étrangères.
!3Un diacre et sa femme en provenance du Mexique en costume traditionnel!
Velehrad, l’un des lieux de pèlerinage les plus importants de Moravie / République tchèque, est étroitement liée à la tradition des deux apôtres slaves Cyrill et Method. Ils se sont consacrés à la textualisation de la langue slave et ont traduit des textes bibliques et d’autres écrits religieux du grec en slave. Avec leur patronage de l’Europe, ils forment un pont entre l’Est et l’Ouest, pour un processus de rapprochement œcuménique et le dialogue interculturel.
Depuis le début du Moyen Age, Velehrad est le siège du premier archevêque de Grande-Moravie, St. Méthode, et aussi le siège du centre politique et administratif de la Grande Moravie.
Les débuts du Velehrad d’aujourd’hui remontent au 13ème siècle.
À l‘époque, ici a été le premier monastère cistercien en Moravie. Fin du 19ème siècle, les jésuites finalement y venaient. Jean Paul_II. a visité Velehrad et sa célèbre basilique en 1990 . Déjà Pius XI. lui avait donné en 1927 le titre d’une basilique papale . 2013 était pour le pèlerinage l’année du 1150ième anniversaire de l’engagement missionnaire des apôtres des slaves, Cyrille et Méthode.
L'évêque Graubner et Klaus Kießling, président du CID
La conférence de quatre jours a discuté à cet endroit programmatique l‘évangélisation de l’Europe de l’Est et le sens de la diaconie dans un contexte interculturel.
Après un accueil par l’archevêque du diocèse d’Olomouc, Jan Graubner, et une introduction par le Protecteur du CID, l‘évêque Gebhard Fürst, Jaroslav Lorman, professeur de théologie à la Faculté de théologie catholique de Prague, demandait à l’Eglise catholique dans la République tchèque l’esprit des réformes de Vatican II. – et cela de facon systématique après les années du communisme. En plus, il fallait éviter les risques, de mener une vie dans le ghetto. Les préjugés de la société tchèque envers l’Eglise catholique, 10 pour cent des 10 millions de Tchèques, étaient en grande partie dû à des expériences dans la Réforme et la Contre-Réforme et de la période impériale.
L‘église souffre de l’accusation que leur clergé avait toujours arrangé avec les riches et les puissants pour leur propre bénéfice et au détriment des pauvres. Avec une attitude cohérente diaconale, on pourrait à présent gagner la confiance et montrer ce que seraient les avantages de la foi chrétienne et ses valeurs philanthropiques pour la société.
Lorman exhortait son église à rechercher le dialogue avec toutes les personnes, pas seulement à ceux qui “pensent et croient comme moi.” Il citait l’archevêque de Prague, le cardinal Dominik Duka, qui a certifié à ses compatriotes un désir religieux et spirituel. Mais cela était souvent une sorte de vague “quelque chose”.
Il faudra convaincre les Tchèques que l‘église ne joue par pour soi, mais au service du peuple. Avec cela, elle pourrait être acceptée de plus en plus. Cependant, cela signifie également qu’elle ne doit pas donner des réponses à des questions non posées dans le pays considéré comme athées, mais doit être, dans une attitude ouverte, sur la route avec les gens et surtout avec les personnes pauvres comme une église de pèlerinage. “La vie chrétienne est un temporaire vécue dans une attitude ouverte”, a déclaré le théologien et diacre de Prague. Décidé, en soulignant la pratique précoce de l‘Église, il soutenait le diaconat des femmes et demandait une plus grande coopération entre le clergé et les laïcs.